Faisant fi de tout jugement formaté par l’intelligentsia, les téléspectateurs du XXIe siècle se sont emparés du phénomène « séries télévisées ». Comment expliquer ce goût si prononcé, quasi addictif, pour les séries ? Faut-il y lire, à la suite de ce que provoquent d’autres arts populaires comme la bande dessinée ou le polar, une envie de communiquer à l’unisson et de laisser entrer les héros des temps modernes dans l’intimité de notre quotidien ?

Michel Serres explique le propos de son livre : en quoi la façon d’enseigner en France et notamment dans l’enseignement supérieur, n’a pas changé depuis des décennies et surtout n’a pas pris en compte les évolutions d’Internet. Les étudiants peuvent aujourd’hui aller chercher toute la connaissance relative à leur matière sur Internet, à condition d’être bien formés à ce type de recherche, et ensuite, ils attendent des professeurs qu’ils les accompagnent sur la compréhension dans des Travaux dirigés et des travaux pratiques.

Richard Souchon, professeur de sociologie, explique les bases des processus de socialisation et la construction des identités sociales. Il nous fait comprendre que la psychologie n’explique pas tout des comportements des personnes et que le contexte ou le milieu dans lequel on est ou on arrive influe sur notre comportement. Il nous montre que notre identité est en construction dynamique, en lien avec les autres, les échanges que l’on a…

Le bonheur au travail, par André Comte-Sponville : ce philosophe et écrivain de renom s’intéresse au sens du travail et nous propose une réflexion philosophique autour du travail et de la santé. Travailler et être heureux : comment jongler avec nos ambivalences ? Il nous montre notamment que le fait d’accepter nos limites et d’écouter nos désirs profonds (selon Spinoza) permet d’espérer des moments de bonheur, à l’inverse de l’impératif sociétal actuel qui veut nous faire croire que nous avons des pouvoirs illimités, ce que la réalité dément tous les jours…