Évènements / Page 2
Comment notre société voit elle ses anciens ?
En partenariat avec la Maison des solidarités locales et internationales de Lyon.
Dans le cadre de la semaine bleue (Semaine nationale des retraités et des personnes âgées)
Discussion-débat autour d'un article de Jean Foucart, Docteur en Sociologie et chargé de cours à la Haute Ecole Charleroi-Europe, "La vieillesse, une construction sociale".
Date : Lundi 30 septembre 2024 à 17h30 - Entrée libre
Lieu : Lieu : Maison des solidarités locales et internationales - 215 rue Vendôme, Lyon 69003 - Accès public : par la rue Chaponnay
Attention : Places limitées - Inscription obligatoire par mail - Remplir le formulaire de contact du site Internet https://comprendre-epoque.netlify.app/contact/ (https://comprendre-epoque.netlify.app/contact/) en indiquant que vous vous inscrivez à cet évènement. Vous recevrez une confirmation dans la limite des places disponibles.
Dans son texte, Jean FOUCART nous fait remarquer à quel point le vocabulaire que nous employons influence nos représentations et nos comportements. Faut-il appeler nos anciens des personnes âgées, du troisième ou quatrième âge, des vieux, etc. ?
L'auteur montre en quoi nous sommes peu à peu conditionnés par des caractéristiques du vieillissement comme la fragilité physique ou l'altération de l'aspect physique. Ces conditionnements peuvent provoquer un rejet des anciens.
Il rappelle que dans l'histoire, le grand âge pouvait être synonyme de sagesse, surtout dans des traditions orales où l'ancien détenait le savoir, ce que nous ne pensons plus vrai à notre époque où nous réduisons ce savoir à des données et des informations.
L'anthropologie nous enseigne que le regard que nous avons sur la vieillesse n'est pas naturel et constant dans l'histoire, il est une construction sociale.
Le traitement vécu et subi par nos anciens aujourd'hui nous satisfait-il ? En quoi est-il significatif de notre époque ? Peut-on porter un autre regard ?
Les choix des textes et ouvrages en sciences humaines et sociales abordés lors de nos rencontres débats ne signifient pas que notre association cautionne le point de vue des auteur(e)s et chercheur(e)s. Ces travaux servent de point de départ pour la réflexion et les échanges qui prolongent chaque rencontre.
La génération Z (15-25 ans) et l’engagement
Discussion-débat autour du livre « La génération Z aux rayons X », Elisabeth Soulié, Anthropologue – Editions Cerf - 2020.
En partenariat avec la Maison des solidarités locales et internationales de Lyon.
Date : Lundi 10 juin 2024 à 18h30 - Entrée libre
Lieu : Maison des solidarités locales et internationales - 215 rue Vendôme, Lyon 69003 - Accès public : par la rue Chaponnay.
Attention : Places limitées - Inscription obligatoire par mail - Remplir le formulaire de contact du site Internet https://comprendre-epoque.netlify.app/contact/ en indiquant que vous vous inscrivez à cet évènement. Vous recevrez une confirmation dans la limite des places disponibles.
Précisez bien le lieu et la date, plusieurs évènements ont lieu en juin.
Dans son ouvrage, Elisabeth Soulié a mené un travail de terrain qui fourmille d'exemples et permet une prise de recul sur celles et ceux que l’on appelle également les « Social Natives ».
L’enquête ethnographique sans précédent sur ces jeunes permet de comprendre le véritable changement de paradigme que nous vivons aujourd'hui.
Au-delà de la caricature qui les montre un portable dans la main, l’anthropologue fait émerger des pratiques, des représentations et des attentes qui bousculent nos schémas de pensées.
Face à l’engagement, ils peuvent être déconcertants, irritants, imprévisibles, attachants, etc. Nous ne les comprenons pas toujours : comment font-ils face aux incertitudes de l’avenir, leurs forces, leurs vulnérabilités ?
Cette démarche cruciale pour Elisabeth Soulié est nécessaire pour apprendre à vivre entre générations, pour appréhender ces nouveaux continents culturels, sans prêt-à-penser.
Les choix des textes et ouvrages en sciences humaines et sociales abordés lors de nos rencontres débats ne signifient pas que notre association cautionne le point de vue des auteur(e)s et chercheur(e)s. Ces travaux servent de point de départ pour la réflexion et les échanges qui prolongent chaque rencontre
Fonctionner ou exister aujourd'hui ?
Rencontre-débat autour du livre de Miguel BENASAYAG, Philosophe, psychanalyste Fonctionner ou exister – Editions Le Pommier.
En partenariat avec le Moulin à café, café associatif à Paris 14ème.
Date : Mercredi 5 juin 2024 à 20h
Lieu : Café associatif : Le Moulin à Café- 8 rue Sainte-Léonie, 75014 Paris - Métro Pernety (Ligne 13) / Bus 58.
Attention : Places limitées - Inscription obligatoire par mail - Remplir le formulaire de contact du site Internet https://comprendre-epoque.netlify.app/contact/ en indiquant que vous vous inscrivez à cet évènement. Vous recevrez une confirmation dans la limite des places disponibles.
Précisez bien le lieu et la date, plusieurs évènements ont lieu en juin.
Dans son ouvrage, Miguel BENASAYAG montre comment tout dans notre époque nous pousse à adopter ce paradigme de l'homme-machine : la gestion économique, la gestion de notre développement physique et psychologique, la comparaison entre l'intelligence artificielle et les organismes vivants, etc. Ce qu’il appelle « fonctionner ».
Pour l’auteur, nous finissons par oublier d'exister.
Il nous interpelle : à « fonctionner » comme des machines. Arrivons-nous à exister, à rêver, à rester sensible à la poésie du monde ? ou sommes-nous piégés par le « tout fonctionner » ?
Sommes-nous prêts à assumer d'exister, avec notre part d'humain, de fragilité, de désir de culture, d'amour, etc. ?
Les choix des textes et ouvrages en sciences humaines et sociales abordés lors de nos rencontres débats ne signifient pas que notre association cautionne le point de vue des auteur(e)s et chercheur(e)s. Ces travaux servent de point de départ pour la réflexion et les échanges qui prolongent chaque rencontre.
Dans quels lieux faisons-nous société aujourd’hui ?
Rencontre-débat autour du livre de Marc Augé, Anthropologue : Non-lieux - Introduction à une anthropologie de la surmodernité – Editions du Seuil
Date : Jeudi 30 mai 2024 à 19h00
Lieu : en Visio-rencontre
Inscription: remplir le formulaire de contact du site Internet https://comprendre-epoque.netlify.app/contact/ en indiquant que vous vous inscrivez à cet évènement. Vous recevrez un lien
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Attention : bien préciser la date et le sujet, plusieurs évènements étant prévus en mai.
Introduction d'environ 20 à 30 minutes suivi d'un débat.
Dans son ouvrage, Marc Augé explore les non-lieux, ces espaces d'anonymat qui accueillent chaque jour des individus plus nombreux.
Les non-lieux, ce sont aussi bien les installations nécessaires à la circulation accélérée des personnes et des biens (voies rapides, échangeurs, gare, aéroports) que les moyens de transport eux-mêmes (trains, avions, etc.).
Mais également les grandes chaînes hôtelières aux chambres interchangeables, les supermarchés ou encore, différemment, les camps de transit prolongé où sont parqués les réfugiés de la planète.
Le non-lieu est donc tout le contraire d'une demeure, d'une résidence, d'un lieu au sens commun du terme. Alors que dans le lieu, la personne y est reconnue par son identité, son histoire et ses relations aux autres, dans le non-lieu, elle reste anonyme.
D’après l’anthropologue, passer des moments dans des non-lieux peut apporter un sentiment de liberté, mais y vivre dans la durée peut accroître la solitude.
Avec les espaces impersonnels que nous traversons, la raréfaction des espaces urbains de convivialité, le développement du télétravail et la tentation de rester chez soi pour se distraire devant les écrans, où pouvons-nous faire société aujourd’hui ? Les tiers-lieux, MJC et autres lieux ayant cette visée suffisent-ils ?
Les choix des textes et ouvrages en sciences humaines et sociales abordés lors de nos rencontres débats ne signifient pas que notre association cautionne le point de vue des auteur(e)s et chercheur(e)s.
Ces travaux servent de point de départ pour la réflexion et les échanges qui prolongent chaque rencontre.