Livres / Page 3

Connaissance, ignorance, mystère

Par
Edgar Morin
Maison d'Édition:
Hachette Pluriel

COMITE DE LECTURE COMPRENDRE NOTRE EPOQUE : D’expérience, il n’est pas toujours évident et facile d’aborder nombre d’ouvrages d’Edgar Morin. Mais cet ouvrage d’une grande limpidité nous rappelle que beaucoup de mystères restent entiers (et le resteront peut-être encore longtemps…). Mais surtout, Edgar Morin nous fait réfléchir sur l’équilibre dans nos existences entre la part de prosaïque et la part de poétique. Il considère, quant à lui, que le prosaïque a largement pris le dessus.

Happycratie

Par
Eva Illouz
Maison d'Édition:
Editions premier parallèle

COMITE DE LECTURE COMPRENDRE NOTRE EPOQUE : Cet ouvrage montre très clairement comment la psychologie positive, née aux États-Unis il y a quelques années, n’est fondée sur aucune base scientifique, tout en l’affirmant. Cette psychologie positive défend une vision du bonheur individualiste qui tend à déliter le lien social et le sens du collectif. Chacun est sommé implicitement de faire son propre bonheur. Beaucoup d’approches actuelles de développement personnel (la méditation, les trois kifs du jour, le courant de promotion de l’optimisme, etc.

Fonctionner ou exister

Par
Miguel Benasayag
Maison d'Édition:
Editions le pommier

COMITE DE LECTURE COMPRENDRE NOTRE EPOQUE : Cet ouvrage de Miguel BENASAYAG rend accessible des éléments de son œuvre, qui est riche et à découvrir par ailleurs. En montrant que nous avons tendance à nous considérer nous-mêmes et nos semblables comme des machines fonctionnant, nous finissons par oublier d’exister. Tout dans notre époque nous pousse à adopter ce paradigme de l’homme-machine : la gestion économique, la gestion de notre développement physique et psychologique, la comparaison entre l’intelligence artificielle et un organisme vivant, etc.

La fin du courage

Par
Cynthia Fleury
Maison d'Édition:
Editions LGF/Livre de Poche

COMITE DE LECTURE COMPRENDRE NOTRE EPOQUE : L’auteure montre comment le manque de courage au jour le jour, les petits renoncements, peu à peu détruisent le lien social. Ne pas avoir le courage de demander à une personne qui téléphone fort dans un train, ne pas avoir le courage de dire à une personne qu’elle a un propos raciste dans une soirée, ne pas avoir le courage de soutenir un collègue qui est mis de côté par sa hiérarchie, etc.

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